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Marie-Hélène Auclair

Il faut se réserver une arrière-boutique rien qu’à nous, vraiment libre, dans laquelle nous puissions établir notre liberté, et qui soit notre retraite dans la solitude. C’est là qu’il faut nous entretenir quotidiennement avec nous-mêmes, et de façon tellement intime que nul contact avec des choses étrangères puisse y trouver place. »
                                                                                            Michel de Montaigne

C'est dans l'intimité de son studio que Marie Hélène Auclair trouve cette liberté, retraite principale qui l'éloigne des choses qui pourraient la distraire de son art, endroit où elle peut converser avec la « muse intérieure » d'une intime solitude. Cette solitude, cette liberté qu'elle applique au progrès quotidien de son art.

En contraste, ses œuvres présentés en public ont depuis les tout débuts amassés honneur, prestige et respect. Publiée tant en Amérique qu'en Europe et exposée à maintes reprises à la prestigieuse « Pastel Society of America » de New-York, il n'est pas étonnant qu'elle se soit rangée dans le cercle limité des « maitres pastellistes »

Le Petit Prince est tombé amoureux d'une fleur spéciale et il a reçu ce conseil avisé du renard : « On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux ». En effet c'est par le cœur que nos yeux voient au delà de l'image. C'est cette voie qui ouvre grande ouverte la porte à des œuvres inspirées profondément par le cœur.

Voilà pourquoi on retrouve cette constance dans ses portraits où brillent les émotions de la personne intérieure, images sans artifice et non ostentatoire. Cette même réalité se retrouve dans ses œuvres de natures mortes où les objets frappant de réalisme nous offrent une profondeur et cette capacité de communiquer avec… notre coeur.

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